Un amour un poème

Elle que l'on aime,

et qui est si belle,

on veut tout offrir,

et même des poésies écrire ...

Elle est si belle,

celle que l'on aime,

ce sentiment qu'on ne peut décrire,

mais que l'on essaye de dire ...

L'amour qui dure pour toujours,

celui qui est là chaque jour,

aimer cette beauté,

cette si belle dulcinée ...

Aimer sans s'arrêter,

et partout le crier,

dire à quel point on est heureux,

et tellement amoureux ...

Aimer, amoureux,

sont des mots pour dire que l'amour rend joyeux,

cet amour qui est si beau,

et qui est le plus beau cadeau ...

rol le p’tit crayon des iles

Le plaisir d'aimer.

Mes yeux brillent comme les reflets d'une flamme,

Scintillent, émerveillés par une famille,

Prennent du plaisir à les admirer,

Se remplissent du désir d’un plaisir de les aimer.

Je les aime depuis plusieurs années,

J'éprouve tant de joie.

Chaque moment passé à leurs côtés n'est que pur plaisir,

Je ne vous parle pas de leurs yeux, ni de leurs  sourires !

Mais le plaisir de les compter dans ma vie,

du bonheur que me donne cette famille, et qui m'envahit...

D'enchantement de pouvoir les admirer,

la possibilité de tendrement les embrasser.

Tout ce plaisir me rend extrêmement heureux,

Et se transforme en un désir amoureux...

Face à cet amour je ne peux qu'obéïr,

à son désir d'un plus beau plaisir.

Rol le p’tit crayon des iles

Oiseau mythique de l’Alsace

Un échassier de grande envergure,

Oiseau migrateur de noble allure

Destin voué à la conquête de l’humanité !

Emblème de la naissance

Dans le plus parfait silence

Elle Apporte le bonheur

Et l’amour au fond des cœurs !

Elle s’envole en toute majesté

Offerte à l’éternelle évasion

A la recherche d’immensité

Déployant son magnifique ramage

Aux couleurs asphalte et sable !

Les ailes immobiles et perpendiculaires

Elle plane dans un ciel radieux

Traversant des nuages soyeux

Et des courants chaleureux

Qui la guide vers sa destinée

Le cou majestueusement tendu vers la liberté !

Au début du printemps

Saison des amours naissants

Elle retrouve ses amies regroupées en colonie

Egayées par les doux gazouillis de leurs petits !

Oiseaux conformistes

Ils forment des familles monogames

Et font vœu de fidélité

A vitam aeternam !

Ces belles oiselles accompagnées de leurs mâles

Viennent nicher aux cimes des arbres

Ou dans nos marais

Verts et luxuriants

Recouverts d’herbes et de roseaux

Au généreux penchant

Leur faisant la révérence

Les invitant à se poser au cœur de nos tourbières

De la saison printanière à la fin de l’été !

Tels des rapaces,

Elles s’apprêtent à chasser

Et nourrir leurs cigogneaux

De mulots, lézards, grenouilles et insectes

Qui auraient le malheur de croiser leur chemin !

Dressée majestueusement sur une patte

L’autre cachée sous leur aile

Elle demeure silencieuse

A l’affût du moindre bruit !

Immobile et fière

Du haut de leur perchoir

Elle scrute l’horizon

Prête à se jeter sur la plus petite proie !

Et dès l’automne

Lorsque le soleil décline

Et que les nuages se font plus blafards

Grisant le ciel de cumulus sans gravité

Elle migre vers les pays d’Afrique

A la chaleur fruitée !

Elle s’élance à l’aventure

Traversant les mers du sud

Accompagnée de son tendre élu

Prête à se nicher

Au creux d’une douce cheminée

Qui réchaufferait son nid douillet

Construit de rameaux de bois

De sarments de vignes

Ou de foin et d’herbe séchée !

La cigogne, oiseau mythique de l’Alsace

Dont la légende insuffle la naissance

Transportant les nouveau-nés

Dans leur long bec immaculé !

Annonçant la fin de l’hiver

Et la venue du printemps

Devise des amours naissants

Rol le p’tit crayon des iles

Dans mon vieux cœur


Dans ce cœur troublé
Par des notes lointaines résonnent
Une mélodie d’enfance oubliée
Il fait bon se tenir dans ce cœur,
Chaud, bercé par la mélodie
Ode à la joie et au bonheur
Régulière comme la musique de la pluie

Ce cœur tangue au rythme du temps
Traversant jours, saisons et années
Avec de petites bosses et fossés
Mais rien pour gêner son écoulement
Il mûrit et prends de l’âge
Interprète la mélodie autrement
La sonde et découvre avec étonnement

Que sa vie a pris encre en de nouveaux rivages
Il a grandit ce cœur
Il à changer et pris des couleurs
D’enfant est passer à jeune homme
Voila où j’en suis dans ma vie d’homme
Je ne me sens pas vieux

mais je fais tout comme ?

Rol le p’tit crayon des iles